Dalva

Comment se reconstruire après avoir vécu l’enfer de l’inceste ? C’est la question que se pose Emmanuelle Nicot dans "Dalva", une coproduction franco-belge et coproduit par Proximus . Emmanuelle Nicot signe ici un premier film impressionnant et criant de vérité.  Son premier long-métrage est un film coup de poing qui même douceur et sensibilité.

Dalva est une petite fille de 12 ans qui vit seule avec son père. Malgré son âge, Dalva est déjà très « sexualisée » : elle se maquille, elle met des talons et s'habille comme une femme. Bref, Dalva est loin de se comporter comme toutes les petites filles de son âge. Un jour, elle est subitement retirée du domicile paternel et placée dans un refuge. La raison, on la comprend assez vite : son père abuse d'elle sexuellement depuis des années.

Si le sujet du film revient sur l’inceste vécu par la petite Dalva, Emmanuelle Nicot s’est surtout intéressée à l’emprise exercée par les prédateurs sur leurs jeunes victimes. Derrière ce thème sensible, c'est aussi, et avant tout, un film qui traite de résilience et de liberté ! On en ressort bouleversé tant par le récit que par le jeu des acteurs. Emmanuelle Nicot a réussi un pari délicat : amener un peu de lumière et d’espoir autour d’un sujet sombre.

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