Pacte vert européen : « On est en train de tout détricoter! »

Bientôt sur Pickx+ ! le combat d’une nouvelle génération de leaders pour faire adopter la loi climatique la plus ambitieuse de l’histoire des Etats-Unis. Le 25 septembre dans l’émission de documentaire de la chaîne premium de Proximus « .doc » , le film « To the end » vous plonge dans la bataille avec 4 militantes prêtes à tout. Ensuite dans le studio de « .doc », quatre experts parlent greenwashing des festivals, attaques d'œuvres d’art, véganisme ou encore surtourisme en Belgique.

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© Jouneyman Pictures

Alors qu’en 30 ans la Belgique a perdu un cinquième de son capital naturel, Adelaide Charlier craint qu’en Europe, avec la remise en question du Green deal, on assiste à un retour en arrière. Selon la fondatrice des marches pour le climat en 2019, le pacte vert européen pour atteindre la neutralité carbone en 2050 était déjà insuffisant mais il avait au moins le mérite d’exister. « Aujourd'hui, on est vraiment en train de tout détricoter et ce qui me fait peur, c'est qu'on a très peu de pouvoir à l'intérieur des institutions pour pouvoir essayer de renverser cette balance et d'être présent.  Et donc, je pense que les cinq prochaines années vont être très très très difficiles. »

Je pense que les cinq prochaines années vont être très très très difficiles. Adelaide Charlier, fondatrice des marches pour le climat en 2019
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Pierre Luxen représente les chasseurs en tant que Président de l’Union Belge de la Chasse et de la Ruralité mais est aussi ingénieur agronome de formation.  Pour lui, la chasse c’est apprendre à respecter la nature et ce serait même une « école de la vie ». Il affirme qu’on peut donc être chasseur et écologiste : « Il n'y a pas d'incompatibilité d'ailleurs. Pour chasser, il faut d'abord aimer les animaux et aimer la nature, contrairement à une très mauvaise image dans la société du chasseur. Maintenant, comme toujours, il y a des moutons noirs. Ils ne sont pas tous parfaits et loin de là. » Il tente de donner une meilleure image image du chasseur qui, en prélevant des individus, serait une « activité d'utilité publique » .

Pour chasser, il faut d'abord aimer les animaux et aimer la nature, contrairement à une très mauvaise image dans la société du chasseur. Pierre Luxen, Président de l’Union Belge de la Chasse et de la Ruralité 
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Une position qui fait bondir Alain Scarcez, ancien avocat et antispéciste convaincu. « Mais de quel droit, nous, seule espèce sur 20 millions, pouvons-nous nous décréter maître des horloges, ayant le droit de vie et de mort sur ce qui nous entoure? ».  Alors que l’élevage émettrait plus de gaz à effets de serre que tous les moyens de transport réunis, Alain Scarcez affirme que se priver de protéines animales est devenu non seulement nécessaire mais « extrêmement aisé ».

Mais de quel droit, nous, seule espèce sur 20 millions, pouvons-nous nous décréter maître des horloges, ayant le droit de vie et de mort sur ce qui nous entoure? Alain Scarcez, ancien avocat 
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Autre pression sur la biodiversité: le tourisme.  Dans le monde, 95% des touristes visitent  moins de 5% des terres émergées.  Les autorités prennent des mesures un peu partout : par exemple, à Venise,  où une taxe d’entrée est obligatoire et les méga-paquebots sont interdits. Plus près de chez nous, Bruges fait partie des villes européennes qui accueillent le plus de touristes par habitant, avec 8 millions de touristes pour une population de 119 000 personnes. En 2019 Bruges a déjà arrêté de faire de la pub pour les touristes d’un jour. Des mesures qui ne sont pas encore nécessaires en Wallonie pour Vanessa Grangagnage, Directrice du Développement stratégique du Commissariat général au Tourisme.  Selon elle, ce qui est essentiel c'est l'aménagement : « On oppose souvent protection (de l’environnement) et tourisme de masse, comme si le tourisme de masse était systématiquement le plus destructeur. Mais il faut savoir que deux personnes qui vont se promener dans une forêt peuvent être beaucoup plus destructrices pour la nature et la biodiversité que 20 personnes qui suivent un parcours. »

Il faut savoir que deux personnes qui vont se promener dans une forêt peuvent être beaucoup plus destructrives pour la nature et la biodiversité que 20 personnes qui suivent un parcours. Vanessa Grangagnage, Directrice du Développement stratégique du Commissariat général au Tourisme
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Découvrez le documentaire « To the End » et le débat qui suit le 25 septembre dans « .doc » sur Pickx+ !

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